Les ombres volatiles

On ira faire quelques photos au Mexique sous une lumière de bronze. Volatilisés comme des ombres. Jouer dans les vagues, musique sur la plage. Cerveza, coca cola, fraîcheurs enchanteresses nous attendent sur la table en bois brûlant du bar de plage. Vos rires sont doux.

L’esprit est léger. L’existence dans laquelle nous baignons nous dévoile des promesses, des plus humbles aux plus précieuses. La notion du temps est ignorée, oubliée ; déambuler dans une vie parallèle ressemblant étrangement à ce qu’il y a de plus réel.

Il y a des souvenirs qui deviennent des rêves à réinterpréter ou à faire renaître. Ailleurs ? Brésil, Argentine… frôlent mes pensées.

Comment réveiller ces moments de pure liberté ? Cette découverte incessante du monde. Une vie faite de voyages et de rencontres, de sourires échangés, de soleil et de beauté ; ivre d’insouciance parfois d’inconscience. Une jeunesse éternelle qui recule les grandes décisions ; ressentir des envies d’exception, prospérer le champ des possibles et avoir pour seul guide les vibrations de son instinct.

22 ans, cœur battant, à la fois passionné et libre. Idéaliste, bercé par une douce naïveté ou par une musicalité intérieure d’une richesse ailée embrassant follement cet «autrement».

*Six mois de vie mexicaine en 2011